Liste de lecture

Bon, tel que promis, voici une première liste: ma liste de lecture. Je pourrais aussi écrire « liste de lectures », au pluriel, mais bon. Je n’ai pas trop décidé comment j’allais procéder pour la mettre à jour; j’ai pensé à une page plutôt qu’à un billet. On verra bien. Pour l’instant, voici, donc. Vos suggestions sont les bienvenues! Et vous, qu’y a-t-il sur votre table de chevet?

Lecture en cours : Comment devenir un monstre (2004), Jean Barbe

Prochaine lecture : Comment devenir un ange (2005), Jean Barbe


Sur ma table de chevet
(ordre aléatoire)

  • Seulement attendre et regarder (2012), Elena Botchorichvili
  • Le phyto-analyste (2012), Bertrand Busson
  • Les déferlantes (2008), Claudie Gallay
  • Arvida (2011), Samuel Archibald
  • Fin de cycle (2012), Mathieu Bock-Côté. En attendant, Mélanie Robert en parle.
  • Les 50 discours qui ont marqué le Québec (2011), Charles-Philippe Courtois et D. Parenteau
  • Les Réformistes (2012), Éric Bédard
  • C’était au temps des mammouths laineux (2011), Serge Bouchard, via Vicky Lapointe.


Dans ma bibliothèque

Faire des listes : un mode de vie?

S’il y a une question que je me pose dans la vie, c’est la suivante: comment fonctionner sans listes?!

C’est à l’université que j’ai découvert les vertus des listes. Montréalaise exilée à Sherbrooke pour mes études, j’ai dû apprendre rapidement à jongler: déracinement et vie en appartement, travail à temps partiel (quoique… parfois l’équivalent d’un temps plein pour joindre les bouts malgré l’aide financière aux études), implication dans mon association étudiante, participation ou organisation d’activités parascolaires, ah et réussite scolaire. Grâce aux listes (entre autres), j’ai survécu et même réussi.

Aujourd’hui, je ne m’en passerais plus. Fonctionner par listes est un mode de vie, pour moi. Lire la suite

Happy Happy Joy Joy

Je viens de découvrir que TOUTE la série des X-Files est *enfin* disponible sur Netflix – oui, oui, les 202 épisodes! I wanted to believe so bad. Oh, there is a god!


Je peux continuer de m’enfiler les épisodes de The West Wing sans remords pendant mon insomnie de fin de grossesse, mes nuits d’allaitement ne seront pas si pénibles après tout. J’avais peur, j’en suis déjà à la saison 5.

O the joy. Happy happy joy joy.

Fin.

Club de lecture (1): «Ravage», de René Barjavel – ou l’homme déshumanisé

Voici ce que je vous propose: un club de lecture. Pas de règles, vraiment. Je vous partage mes lectures, celles qui s’empilent sur ma table de chevet ou celles que je viens de terminer, et on en discute. Ça vous dit?

L’auteur et son œuvre

René Barjavel (1911-1985) est un des grands précurseurs de ce que j’appelle très personnellement la socio-fiction: la société poussée à bout de nerfs. Pour reprendre une expression plus consacrée, disons que son oeuvre est en une « d’anticipation où science-fiction et fantastique expriment l’angoisse ressentie devant une technologie que l’homme ne maîtrise plus. Certains thèmes y reviennent fréquemment : la chute de la civilisation causée par les excès de la science et la folie de la guerre, le caractère éternel et indestructible de l’amour » (source).

C’est plutôt La nuit des temps (1968) qui m’a fait découvrir l’auteur; un roman que je relis périodiquement et dont je ne saurais me lasser. J’y retourne sans cesse pour y retrouver le lien entre les deux thèmes fétiches de l’auteur, mis de l’avant dans ce roman avec une douce violence.

Je suis d’accord avec ceux qui affirment que Ravage (1943) est l’ouvrage « le plus représentatif de l’auteur ». En effet, « Sur le thème « L’homme, s’il oublie qu’il est un homme… », Barjavel construit sa première fin du monde. La société y est mécanisée à outrance, l’individu assisté en chacun de ses gestes, l’être vivant coupé de sa mère nature. C’est alors que l’électricité disparaît… » (source) Lire la suite

Des livres, des crayons, des citations

Lire. Comprendre la suite de lettres qui forment des mots agencés pour former des phrases organisées en paragraphe pour transmettre des idées maîtresses qui communiquent un message global.

Le mot est le bateau dans lequel l’idée navigue.

– Anne Barratin, De Vous à Moi (1892)

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