La fin du monde est à 7 heures

Hier matin, la Une du journal Le Devoir m’a vraiment déprimée. Non mais quels gouvernements pourris nous avons! Le très Canadian Harper songe, à toutes fins pratiques, à abolir la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE), puisqu’il souhaite enlever l’obligation des promoteurs d’examiner la valeur comparative des alternatives moins polluantes à un projet donné. Dans un autre ordre d’idées tout aussi fédératif, le ministre de la Justice du Québec, Jean-Marc Fournier, se résigne à construire au Québec, avec l’argent des Québécois, les prisons exigées par l’adoption à Ottawa du projet de loi C-10; il avait promis de ne pas payer, il avait promis de s’opposer (mais avec quel rapport de force?), il promet maintenant de protéger les adolescents de ce projet de loi qui vise la punition plutôt que la réhabilitation — mais avec quel rapport de force?, pouvons-nous demander derechef. Le Plan Nord ne serait pas rentable et le gouvernement Charest fait aussi la sourde oreille dans le dossier des frais de scolarité. Franchement, c’est déprimant. À Québec comme à Ottawa, nos élus nous ignorent. Lire la suite

Quand le jambon devient bacon… ipsum!

« Gros jambon », ça fait des années que je dis ça – et je ne suis pas la seule. Depuis 2005. « Jambon » est une expression à connotation négative qui ne fait pas référence à la haute intelligence de la personne qualifiée. « Jambon » est déclinable: faire une jambonnerie, tu es jambon, tu me prends pour un jambon?, ça c’est jambon!, jambonner, etc.

Depuis quelque temps, l’expression a été consacrée, grâce au travail du Sportnographe, entre autres. Hier, j’ai découvert qu’il y a même un mot-clic #jambon sur Twitter! o_0
Bon, il y a un débat sur l’utilisation de cette expression, et je ne veux pas rentrer là-dedans, parce que ce n’est pas de mes affaires.

Je veux juste donner un exemple d’une jambonnerie et de sa solution. LOREM IPSUM, ça vous dit quelque chose? C’est du texte par défaut utilisé pour remplir des pages Web afin de travailler la mise en page en attendant d’avoir le vrai contenu. Mais, c’est jambon quand on rend public un site Internet qui contient encore du LOREM IPSUM, o que oui!

À tous les programmeurs, designers, rédacteurs, vous pourriez au moins passer de LOREM IPSUM au BACON IPSUM, question d’éviter la publication jambon et de passer directement à l’alternative bacon. Parce que c’est plus croustillant, et au moins c’est drôle.

Share the love, share the bacon! =)

Merci à Gabriel pour le lien.

La force de la jeunesse, c’est la jeunesse en force

MISE À JOUR du 3 mars
Je viens d’apprendre que la conférence de Emmanuelle Latraverse sera diffusée en direct à 14h45. Ne manquez pas ça!
http://forcejeunesse.qc.ca/streaming_live_de_la_conference_demmanuelle_latraverse

Redondant, vous pensez, comme titre? Nah. C’est l’introduction la plus efficace que j’ai trouvée pour vous parler du plus important événement de politique publique à Montréal – et au Québec – organisé par ou pour des jeunes: les « Rencontres Maîtres chez vous », organisées par Force Jeunesse. La deuxième édition de ces rencontres annuelles aura lieu ce samedi, le 3 mars, à l’Université Concordia. Il reste encore quelques places disponibles, alors faites vite. Il ne manque que vous, comme le dit la publicité bien placée en page A2 du Devoir d’hier!

Je suis fondamentalement convaincue que le changement social passe par l’implication individuelle et la responsabilité collective. J’estime derechef qu’il y a trois prémisses au changement social: l’information, la mobilisation, l’action politique. Certains groupes manifestent avec force et véhémence (je dénonce et déplore toujours l’usage de la violence et de la force de tous les côtés de la barricade); d’autres cherchent à informer et sensibiliser pour permettre l’élaboration d’une opinion nuancée. C’est ce que fait Force Jeunesse avec les Rencontres Maîtres chez vous: offrir un espace de dialogue et d’échange pour la relève en affaires publiques.

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Somewhere over the rainbow, un plus un égale trois

Ça faisait deeeeeeeeees mois que Chéri et moi étions trois, bien sûr. C’est aussi ça la grossesse: un processus de nidification qui permet de préparer la venue et l’arrivée du petit être qui pousse dans le ventre de maman. Mais est-on vraiment prêt à ce changement de vie, à cette nouvelle vie, avant qu’elle ne se retrouve lovée dans nos bras? – et là encore! Oh well, there’s no going back, comme disent les Chinois. Lire la suite