Il était une fois, il y a un an, je tombais enceinte. Il aura fallu deux ans et demi pour concevoir. J’avais arrêté de prendre la pilule à nos noces, en septembre 2009 ; je n’avais pas de cycle menstruel, ce pour quoi j’avais d’ailleurs commencé à prendre la pilule contraceptive 15 ans auparavant. Il paraît que l’absorption d’hormones pendant une si longue période dérègle derechef le système ; j’en ai eu pour près de 10 mois avant d’avoir un semblant de cycle à peu près régulier.
Malgré le « retard de productivité », nous n’avons pas paniqué. Pas officiellement du moins, puisque dans mon fond, je m’inquiétais. De deux choses l’une : j’avais jusqu’à présent été très « chanceuse », car il m’était très, très, très, souvent arrivé d’oublier de prendre des pilules et je n’étais pas tombée enceinte ou il y avait anguille sous roche (sans analogie). Deux ans plus tard, je commence donc à me dire qu’il s’agit de ceci et non de cela et… qu’il faudrait bien entamer des procédures…
Eh bien non ! Pour la petite histoire, on dit que c’est le grand air de l’Écosse et le scotch qui ont tout rétabli. En effet, c’est après une cavale de 21 jours en Écosse et des dégustations de scotch aux quatre coins du « pays », d’Édimbourg à Oban, en passant par Glasgow, St-Andrews, Wick, Durness, Ullapool, Stornaway et Barra, que je suis tombée enceinte. En réalité, je pense que c’est plutôt le fait d’avoir arrêté de penser à faire un bébé qui a aidé. Changer d’air, profiter de mon couple « pendant qu’il en est encore temps », boire jusqu’à plus soif les meilleurs scotches du monde, prendre des coups de vent en plein visage : c’était l’objectif. Objectif atteint. Lire la suite