Histoire d’un AVAC réussi – première partie

Comme j’ai la chance d’avoir vécu un AVAC réussi et parce que j’en demeure un peu troublée, j’ai choisi de vous en parler. C’est en partageant et en communiquant ses émotions qu’on grandit, non? J’ai surtout très hâte de lire vos réactions et témoignages, tous sexes confondus, expérimentés, érudits ou simplement curieux que vous êtes en la matière.

Note importante : ce billet comporte des scènes d’intimité féminine et des détails sans équivoque sur la fin d’une grossesse et l’accouchement. Âmes sensibles s’abstenir, tous sexes confondus. J’insiste: ceci n’est qu’un témoignage, pas une prise de position, puisque l’important est d’avoir un bébé et une maman en santé, pas de savoir par quel orifice ou par quels moyens le petit est sorti…

Commençons par la question qui vous brûle les lèvres : un quoi?! Un AVAC : accouchement vaginal après césarienne. L’acronyme est presque poétique par opposition à la force de l’image mentale de la description, vous ne trouvez pas? La fierté de l’avoir réussi, par rapport à un accouchement vaginal «normal», relève de la pression du système exercé sur la mère et des risques naturels d’une telle procédure. En effet, d’un côté, l’accouchement naturel apparaît pour certaines comme un objectif en soi tandis que de l’autre, on sent une nette tendance à la césarienne planifiée pour les récidives en raison de la prévisibilité de l’accouchement et des risques de l’AVAC, dont la rupture utérine. J’y reviendrai.

Voici donc l’histoire d’un AVAC réussi par lequel BébéTigre est arrivé dans ce monde.

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