C’est aujourd’hui, le 22 avril. C’est aujourd’hui qu’à l’invitation de nos artistes doit être créé le plus grand arbre jamais vu, un arbre humain, c’est à l’écoute de l’appel de notre cœur que nous nous y rendrons. La Place des festivals n’aura jamais aussi bien porté son nom qu’en ce 22 avril qui se promet mémorable. Non mais, Frédérick Bach qui plante un arbre avec nous, faut le faire, bravo pour la symbolique et le geste concret à la fois! J’en suis émue.
À Montréal. Au Québec. À la face du Canada et du monde entier, nous nous tiendrons debout, déterminés à exprimer notre différence, fiers d’appartenir à la terre, respectueux de nos origines, confiants en l’avenir parce que confiants en notre capacité collective de changer son cours – d’maginer un avenir meilleur, qui fleurisse d’espoir.
Imaginer, c’est choisir.
– Jean Giono (1947)
Ce qu’Épcitète disait déjà, près d’un siècle avant notre ère…
N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux.
Fiston a à peine deux mois, il boit aux 4 heures. Contrairement à la manifestation contre le dégel des frais de scolarité du 22 mars, où j’étais, je ne pense pas qu’il sera aisé de quitter l’endroit après une participation de quelques heures. Ainsi donc, j’y serai en pensées. Pour l’occasion, j’ai signé la Déclaration, texte parfait publié dans Le Devoir de samedi. Je vous invite à en faire autant: http://22avril.org.
Comme je partageais quelques réflexions sur le sujet sur Facebook, un ami a porté à mon attention que l’équipe de la télé étudiante de l’Université Concordia diffusera toute la journée en direct de la manifestation. Si vous voulez y jetez un œil, c’est ici: http://www.livestream.com/cutvmontreal.
Malgré la fête, notre planète est dans un piteux état. Le Jour de la Terre sert à souligner notre part de responsabilité et à célébrer les initiatives qui permettent de la préserver. Chaque jour est le jour de la Terre pour ceux qui la célèbrent sincèrement afin que germe le changement d’un printemps éternel bourgeonnant dans nos cœurs. Cette tâche quotidienne, que d’aucuns qualifient corvée impossible dont de besogne inutile ou de mensonge politique visant à nuire à la libre entreprise,
La publicité de Boukar Diouf est aussi assez forte, à mon avis: « Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. » Voilà qui est bien dit et qui traduit tout le respect que je voue à nos ressources, notre terre; notre héritage; une part de notre identité, une pièce maîtresse de notre avenir.
Bon Jour de la Terre à tous!