Grâce à mon billet de blogue, j’ai réussi à trouver une nouvelle famille à mes chats. En fait, c’est grâce à vous tous qui avez partagé mon billet dans vos réseaux: merci! Avec ce billet, j’ai d’ailleurs battu mon record de vues en une journée, record détenu jusqu’ici par le lancement de mon blogue: le 19 février, vous avez été 449 personnes à visiter mon blogue, pour 696 vues et 501 lectures de mon billet sur mes amoureux de poils. Et il y en a encore pour refuser de croire que « chats = clics »…
Une nouvelle famille, donc. Et quelle famille! Y., que je trouve fort sympathique pour échanger avec lui sur Twitter et Facebook depuis quelques années, m’a écrit en privé sur Facebook suite à la publication de mon appel à l’aide. Avec son amoureuse, M., ils possèdent déjà trois chats et sont prêts à accueillir les miens parce que mon histoire leur brise le cœur. Leurs mots. Juste lire ça m’émeut. J’avais reçu quelques autres demandes d’information, mais rien de tel. J’accepte immédiatement. J’ai confiance. Je suis un peu rassurée de savoir que mes chats seront aimés et auront en plus de nouveaux amis!
C’était hier, samedi. J’ai pleuré par à-coups toute la journée. La dernière journée. Ou la première, c’est selon. Vendredi, j’ai passé toute la soirée à flatter mon gros Ninja, couchée sur son ventre en regardant un film du coin de l’œil. Nous avons même dormi en cuiller pour la première fois depuis siiiiiiii longtemps – et pour la dernière fois. Je pense qu’il le savait. Rocca, énervé qu’il est, n’a rien vu venir, je crois. On a joué samedi dans la journée avec Bernard. Mon fils a pourchassé Rocca dans toute la maison en filant à pleine allure à quatre pattes, car il marche mais ne court pas encore; il a aussi fait plein de câlins à Ninja qui dormait sur le divan se trouvant sur son chemin de course. Quand l’heure est venue, Chéri a mis les gars dans leur cage, car je n’en avais même pas la force. Bernard a bien pris soin de saluer ses «Dadas» une dernière fois en les caressant doucement de son petit doigt pointé entre les barreaux. Crève-cœur.
Ninja miaule en auto: je l’ai posé sur la banquette avant à côté de moi. Rocca est indifférent: je l’ai mis derrière au centre pour quand même pouvoir le voir en me retournant. Destination Repentigny: 35 minutes à me promettre que je n’allais pas pleurer devant leurs nouveaux propriétaires. C’était stupide, je le savais. Je m’étais dit ça pour me donner un peu de contenance, pour m’encourager, mais j’ai lamentablement échoué. Y. et M. on été vraiment très respectueux de mon deuil, m’ont laissé un peu de temps seule avec mes amoureux pour leur dire adieu, et je les en remercie du fond du cœur.
Pendant mon absence, Chéri a rangé tout ce qui pourrait me faire penser aux «Dadas»: la litière, les bols de nourriture et d’eau, les couvertes pleines de poils, les jouets qui traînaient encore. Il a même passé un coup de balai pour ramasser les chats-qui-roulent (aucun rapport avec chat-roulette… héhé). Pour que je n’aie pas à le faire en rentrant, les yeux pleins d’eau, le cœur brisé. Merci Chéri. Je me suis plutôt ruée sur mon petit renard qui m’a fait un de ces sourires craquants accompagné d’un câlin d’amour de petit garçon à sa maman. Que ça a fait du bien!
Ce matin, je suis levée tôt. Ninja serait monté se lover sur mes genoux pour se faire flatter pendant que je rédige, et Rocca aurait miaulé dehors à demander à rentrer. Sauf qu’ils ne sont plus là. Je me demande comment ils vont, ce qu’ils font, s’ils s’adaptent bien, s’ils s’ennuient de moi!, si leurs nouveaux propriétaires ont bien dormi, si les cinq matous ne se sont pas chamaillés toute la nuit. Ce matin, c’est le premier matin sans Rocca et Ninja. M’enfin, peut-être pas tant… puisqu’ils sont dans mon cœur et mes souvenirs, et le resteront pour toujours.
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