J’ai récemment célébré mon anniversaire. Cet écueil m’a fait penser à toi et à l’anniversaire de notre relation. De fil en aiguille, j’ai beaucoup réfléchi. Je t’écris cette lettre parce que c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour te dire ce que j’ai à te dire. C’est très important. Tu t’assieds?
Nous sommes ensemble depuis 20 ans déjà, t’en étais-tu rendu compte? Depuis deux décennies, tu es à mes côtés pour partager mes joies et m’épauler dans les épreuves. C’est plus de la moitié de ma vie! Tu m’as accompagnée dans toutes mes plus grandes décisions et aventures: quitter ma Montréal natale pour réaliser mes études universitaires à Sherbrooke et m’installer dans mon premier appartement, voyager au bout de monde, faire le saut en politique puis prendre la décision d’en sortir, acheter ma première maison, accueillir mes deux magnifiques garçons dans ce monde, le PetitRenard puis le BébéTigre, et alouette! Tu m’as soutenue à travers les ruptures et les séparations, les décès, les blessures et les remises en question, et j’en passe.
Quand tu n’es pas là, tu me manques. Je ne pense qu’à la prochaine fois où je te serrerai contre moi, à la voluptueuse douceur de toi sur mes lèvres, jusqu’à oublier de profiter de l’instant présent, jusqu’à ne pas pouvoir savourer le moment. J’étais convaincue que nous comptions l’un pour l’autre, comme fusionnés; ô que je me suis trompée, ô comme tu m’as trompée! Je réalise maintenant que quand nous sommes ensemble, je ne me sens pas vraiment bien. Plutôt, je ne me sens vraiment pas bien. Isolée. Hypnotisée. Je vois si clair dans ton jeu tout d’un coup. Comme si un éclair de lucidité m’avait frappée et révélé tes manœuvres machiavéliques.
Depuis le début, tu me manipules pour me faire sentir incapable de me séparer de toi!
Tu me faisais sentir belle. C’était pour me faire détourner les yeux de ma propre laideur induite par ma proximité à toi.
Tu me faisais sentir distinguée. C’était pour camoufler toute ta vulgarité.
Tu me faisais sentir femme. C’était pour mieux me dominer.
Tu me faisais sentir forte et fière. C’était pour mieux m’affaiblir.
Tu me faisais sentir libre. C’était pour mieux m’asservir.
Je ne suis même pas la première à qui tu fais le coup. Comment ai-je pu être aussi sotte, aussi aveugle, aussi naïve?!
Pis encore, tu as fait et tu fais du mal à des tas de gens que j’aime. Pourtant, je continue de revenir me jeter dans tes bras. Parce que malgré de nombreux breaks, plusieurs périodes d’éloignement et quelques ruptures qui se voulaient définitives, je revenais toujours me jeter dans tes bras. À preuve, en janvier 2016, enceinte de BébéTigre, j’avais commencé à t’écrire cette lettre, mais je ne l’ai jamais finie et n’y avais plus pensé depuis.
J’ai enfin trouvé le courage de te dire ce que je pense de toi, et ce ne sera pas joli. Il n’y a pas d’autres mots: tu me pues au nez, tu m’empoisonnes l’existence. Avec toi, je perds mon temps, littéralement. L’expression « dépenser des minutes qu’on ne reverra jamais » prend tout son sens — et plus encore. Notre relation est toxique.
Hier soir a été notre dernière nuit ensemble. Je te quitte et je ne veux plus jamais te revoir. C’est fini, « pour vrai de vrai » comme dit mon PetitRenard du haut de ses six ans. Tu remarques que je sautai soudainement du présent au passé en parlant de toi? Voici que je choisis le futur.
Je t’entends déjà me haranguer. Je t’avertis. N’essaie pas de me séduire. N’essaie pas de revenir. Je t’assure que cette fois sera différente. Cette fois-ci est la bonne. Je recommence sans toi. Ce sera difficile, mais ce sera magnifique et beau. Je repars à zéro.
Adieu, Cigarette.
Source de l’image: RIPNDIP
Mon bébé Papoose !!
Tu es venue au monde pure et belle , ta peau si douce , les longs cils, tu étais parfaite en tout point. Notre corps est une maison dans laquelle on néglige parfois de faire le ménage , et c’est ok , ça fait partie du parcours , j’en sais quelque chose …..
La culpabilité ne devrait pas être présente , elle nous ronge et n’accomplit rien , on doit tenter de la repousser de notre esprit comme on tape une mouche embêtante ! Tu es toujours aussi belle que ce premier jour où je t’ai vu , et ce qui est le plus cool dans toute cette vie que nous parcourons , c’est ce lien imbrisable qui unit une mère à ses enfants , « No matter what »
Tiens ta tête très haute et soit très fiėre de ce cheminement.
Juat be happy 😘❤️❤️❤️❤️❤️😉
Ping : Les gens VS #lesgens | Toutte. Pis toutte.