En cette ère nouvelle qui s’amorce dans la politique québécoise, je me permets de vous partager la conclusion d’une analyse de la presse écrite des rapports de sexe en travail social effectuée en 2010. Aux yeux de l’immense mobilisation populaire du printemps Québécois, vous me permettrez de saluer cette grande dame, Mme Pauline Marois, première ministre du Québec.
(Extrait de l’Analyse du discours actuel de la presse écrite – Pauline Marois, décembre 2010)
Conclusion
L’analyse du discours actuel de la presse écrite a permis d’étayer la manière dont les médias de la presse contribuent à consolider les rapports de force entre les sexes, les classes sociales et les cultures. L’auteur a clairement démontré la force réactionnaire qu’ils représentent à l’encontre du progrès social, de l’égalité entre les femmes et les hommes et des mouvements sociaux qui luttent contre leur oppression. Si la mobilisation populaire ne doit pas s’articuler par l’entremise des médias de masse, il importe donc de comprendre comment articuler l’action collective afin d’éviter les pièges relayés dans cette analyse. À ce titre, l’auteur juge utile de rappeler la dialectique profonde de l’universel et du particulier dans le singulier :
D’une part, l’identité se différencie dans un processus de division interne pour actualiser toutes ses potentialités et ses configurations singulières; d’autre part, la différence cherche à se dépasser dans un universel plus riche et plus concret. (Jouthe, 1993, p. 11)