Quand serre le cancer 

Hier soir, comme tous les soirs, comme la routine du dodo, avachie dans mon lit, je déroule Facebook pour conclure la journée. Quelles actualités m’étaient passées sous le nez? Quelles nouvelles de potes ou de connaissances éloignées étaient susceptibles de me faire réagir? On ne s’attend à rien, on fait le tour par habitude, par réflexe, avec apathie presque. Puis ça fesse: il est mort. Je suis bouleversée.

Pourtant, je n’étais même pas vraiment proche de lui. Je côtoie bien encore quelques-uns des gars du groupe, mais sans plus, vraiment. Je ne savais même pas qu’il luttait contre le cancer.

Pourtant, ce matin encore, je ne retiens pas mes larmes. Pis encore, je suis incontrôlable. Mon PetitRenard me demandait pourquoi je pleure. « Parce qu’un ami de maman est parti dans les étoiles. » Salut.
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C’est tellement difficile

C’est tellement difficile de réussir à tout faire. J’ai l’impression de faire les choses à moitié ces temps-ci, de ne pas accomplir ce que j’entreprends à la hauteur de mes attentes. Suis-je trop dure avec moi-même, trop exigeante?

Une liste de défis, voire d’épreuves, pas en ordre de priorité ni de causalité, dans aucun ordre particulier. Lire la suite

Un journal

Ça fait un moment que j’y pense : trouver une manière de mieux, et plus, utiliser mon blogue. On dirait que j’ai beaucoup d’idées de billets, mais que je ne réussis pas à prendre le temps de les écrire. Quoi de mieux qu’un journal, un carnet, littéralement, pour réorienter l’exercice? En plein dans le mile. Paf. Lire la suite

4 septembre 2012 : Un jour historique pour la reconnaissance de l’égalité entre les femmes et les hommes

En cette ère nouvelle qui s’amorce dans la politique québécoise, je me permets de vous partager la conclusion d’une analyse de la presse écrite des rapports de sexe en travail social effectuée en 2010. Aux yeux de l’immense mobilisation populaire du printemps Québécois, vous me permettrez de saluer cette grande dame, Mme Pauline Marois, première ministre du Québec.

(Extrait de l’Analyse du discours actuel de la presse écrite – Pauline Marois, décembre 2010)

Conclusion

L’analyse du discours actuel de la presse écrite a permis d’étayer la manière dont les médias de la presse contribuent à consolider les rapports de force entre les sexes, les classes sociales et les cultures. L’auteur a clairement démontré la force réactionnaire qu’ils représentent à l’encontre du progrès social, de l’égalité entre les femmes et les hommes et des mouvements sociaux qui luttent contre leur oppression. Si la mobilisation populaire ne doit pas s’articuler par l’entremise des médias de masse, il importe donc de comprendre comment articuler l’action collective afin d’éviter les pièges relayés dans cette analyse. À ce titre, l’auteur juge utile de rappeler la dialectique profonde de l’universel et du particulier dans le singulier :

D’une part, l’identité se différencie dans un processus de division interne pour actualiser toutes ses potentialités et ses configurations singulières; d’autre part, la différence cherche à se dépasser dans un universel plus riche et plus concret. (Jouthe, 1993, p. 11)

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Les jeunes, paresseux? Pfffffffffff.

Beaucoup pensent que l’Institut du Nouveau Monde fait du pelletage de nuages. Plusieurs n’ont jamais fréquenté ne serait-ce qu’une seule de ses activités. Peu sont impliqués comme je le suis depuis des années au sein d’une des principales activités de l’INM, son École d’été, et peuvent attester que d’aucuns qui affirment de telles inepties parlent à travers leur chapeau. En effet, je suis animatrice et mentor à l’École d’été de l’INM depuis… 2007. Et c’est reparti à compter d’aujourd’hui! Comme le temps passe vite. Après une pause l’été dernier à cause de mon énorme bedaine, me voici de retour cette année pour mon plus grand bonheur. J’y retourne parce que les centaines de jeunes qui participent à l’École d’été me donnent confiance en notre relève, m’inspirent et me gonflent d’énergie. Cette initiative bien de chez nous, et de renommée internationale, démontre que nos jeunes sont vifs, critiques, impliqués et confiants en l’avenir. Paresseux? Pfffffffff. Lire la suite