De femmes et de fleurs

Si vous venez souvent ici, vous commencez à connaître mon amour de la musique ainsi que sa force d’inspiration et d’attraction sur moi. Quand une piste joue qui me touche, d’un artiste que j’admire, je suis comme hypnotisée. Dans un billet précédent, je vous ai parlé de la splendide compilation réalisée par Radio-Canada pour souligner ses 75 ans. Une autre de ses chansons me trotte beaucoup dans la tête ces temps-ci: « Donnez-moi des roses » de Fernand Gignac. Son texte d’une ironique tristesse et sa musique d’une douce mélancolie m’ont toujours fascinée. Lire la suite

La vie, un cri à la fois

Le 10 septembre est la Journée mondiale de la prévention du suicide. Voilà bien un fléau dont il faut parler sans gêne à l’année longue, mais faire le point sur ce sujet malheureusement trop tabou une fois l’an n’est pas de trop.

À l’échelle mondiale, on compte un million de suicides et dix millions de nouveaux endeuillés chaque année. Au Québec, le suicide est la cause de trois décès par jour. En 2009, ce sont 1068 personnes qui se sont enlevé la vie et des milliers d’autres qui ont été affectées par un deuil douloureux.

Cette année, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) a lancé une belle initiative: un blogue dont les billets visent à contribuer à la prévention du suicide. Une des agentes de mobilisation de l’AQPS m’a contactée pour me demander de contribuer. (Je la connais pour avoir eu le privilège de la côtoyer, elle aussi, collègue au sein du (feu) Conseil permanent de la jeunesse.)

Mon billet sur le blogue de l’AQPS —–> La vie, un cri à la fois

N.B.: J’y cite Pauline Julien. Sur ma page Facebook, une amie se questionne sur ce choix. J’avoue candidement que j’avais oublié que Pauline Julien s’était enlevée la vie. Mea culpa. Sa mort est associée dans mon esprit à la maladie dont elle souffrait: l’aphasie dégénérative. Cela rappelle le débat sur  sur la question de mourir dans la dignité

La grossesse (2) : être enceinte, ce que ça fait

D’entrée de jeu, je vais être très honnête et m’afficher à contre-courant : je n’ai pas aimé être enceinte. Vous êtes aussi bien de le savoir tout de suite, vous comprendrez mieux le ton de ce billet… J’ai toujours perçu la grossesse comme un moyen, pas une fin. Petite, et plus tard en parlant de fonder une famille avec Chéri, je n’ai jamais dit que je voulais être enceinte (ou que j’avais hâte de  l’être!), mais bien que j’avais hâte d’avoir des enfants. La différence peut sembler triviale pour d’autres mais est pour moi fondamentale. Voilà pour ça. Lire la suite

Je ne me « câlisse » pas du coeur de ma vie

En plein Forum mondial de la langue française, une première dont tous se pètent les bretelles, nous devons admettre que nous sommes en guerre pour assurer la survivance de notre langue. Et bien au-delà, pour qu’elle vive de toute sa vigueur, qu’elle s’épanouisse de toute sa richesse, qu’elle vibre de toutes ses couleurs. Lire la suite