Je m’assume : c’est Noël à l’année dans mon coeur

Au travail, je partage un bureau avec des collègues. Pour me faire plaisir, il choisit la musique de Noël sur Songza.  J’adore Noël. Oh oui. Fébrilité hivernale dans mon cœur et anticipation grandiose du temps des fêtes. Cher collègue, merci pour ce moment tendre.

Ça m’a rappelé la conclusion d’un échange sur Twitter, il y a quelques semaines, où je me fais accuser de croire au Père Noël. Entre les lignes, je me fais accuser de rêver en couleurs.

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Justement. Non seulement j’ai le droit de croire au Père Noël, mais j’y crois *encore* au Père Noël et je n’ai *jamais cessé* d’y croire. Et je vais vous dire pourquoi: parce qu’au-delà du mythique personnage, le Père Noël, le vrai de vrai, est la personnification de valeurs auxquels j’adhère et que je souhaite transmettre à mes enfants. Bon, dans mon univers de socialisation, on parle du Père Noël, mais ça pourrait très bien être un autre personnage. L’important n’est pas le personnage, comme ce n’était pas l’échange sur Twitter, mais le message et son objectif, comme le démontre la conclusion dudit échange.
  • Faire le bien, parce que rien ne se crée et rien ne se perd, ou parce que what goes around comes around. C’est assez clair dans les chansons de Noël, ça! He knows if you’ve been bad or good / So be good for goodness sake!
  • Donner généreusement et penser à ce qui fera plaisir aux autres. Noël, c’est recevoir des cadeaux, mais c’est surtout les offrir! Les enfants mettent un moment à comprendre cela, bien entendu, mais l’apprentissage de la générosité se fait par mimétisme, comme pour tout le reste…
  • Prendre le temps. Ceux qui n’aiment pas Noël vivent le temps des fêtes comme une corvée: il faut aller voir la famille, faire des cadeaux, se garrocher dans les magasins, payer une fortune pour le plus récent gadget, etc. Non! Pour moi, le temps des fêtes est un moment pour prendre le temps d’être avec ceux qu’on aime – et prendre le temps de leur dire.

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C’est tellement difficile

C’est tellement difficile de réussir à tout faire. J’ai l’impression de faire les choses à moitié ces temps-ci, de ne pas accomplir ce que j’entreprends à la hauteur de mes attentes. Suis-je trop dure avec moi-même, trop exigeante?

Une liste de défis, voire d’épreuves, pas en ordre de priorité ni de causalité, dans aucun ordre particulier. Lire la suite

Les jeunes, paresseux? Pfffffffffff.

Beaucoup pensent que l’Institut du Nouveau Monde fait du pelletage de nuages. Plusieurs n’ont jamais fréquenté ne serait-ce qu’une seule de ses activités. Peu sont impliqués comme je le suis depuis des années au sein d’une des principales activités de l’INM, son École d’été, et peuvent attester que d’aucuns qui affirment de telles inepties parlent à travers leur chapeau. En effet, je suis animatrice et mentor à l’École d’été de l’INM depuis… 2007. Et c’est reparti à compter d’aujourd’hui! Comme le temps passe vite. Après une pause l’été dernier à cause de mon énorme bedaine, me voici de retour cette année pour mon plus grand bonheur. J’y retourne parce que les centaines de jeunes qui participent à l’École d’été me donnent confiance en notre relève, m’inspirent et me gonflent d’énergie. Cette initiative bien de chez nous, et de renommée internationale, démontre que nos jeunes sont vifs, critiques, impliqués et confiants en l’avenir. Paresseux? Pfffffffff. Lire la suite

Le plus beau voyage

En ce jour de la Saint-Jean-Baptiste, Fête nationale du Québec, un mot sur une chanson qui m’habite, me hante, me fait vibrer. Le plus beau voyage, de Claude Gauthier. Un pan de notre identité, un morceau d’anthologie et une parcelle de notre avenir.

C’est plus fort que moi. Je ne peux m’empêcher cette tournure de phrase étrange: je suis cette chanson. Je la suis et je l’est un peu davantage avec chaque écoute.

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